« Travailler en s'amusant » : à propos des trajectoires de quelques expatriés français dans l'industrie du dessin animé japonais

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Type de manifestation
Séminaire
Date (smart)
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Lieu
En distanciel
Organisateur(s)
  • Centre de recherche sur les identités, les nations et l'interculturalité (Crini, Université de Nantes)
  • Centre de recherche sur les médiations (Crem, Université de Lorraine)
  • Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Ircav, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)
  • Culture Littératures Arts Représentation Esthétiques et le laboratoire des arts de l'Université Bordeaux Montaigne (Clare/Artes, Université Bordeaux Montaigne)
  • Laboratoire des langues, littératures, linguistique des Universités d'Angers et du Mans (3LAM, Université d’Angers)
  • Laboratoire de recherche en audiovisuel, savoir, praxis et poétiques en art (Lara-Sepia, Université de Toulouse Jean Jaurès)
  • Laboratoire interdisciplinaire récits cultures et sociétés (Lirces, Université Côte d'Azur)
  • Laboratoire lorrain de sciences sociales (2L2S, Université de Lorraine)
Descriptif

Cette intervention se donne pour objectif de questionner les enjeux impliqués dans le processus d’expatriation des travailleur·ses français·es de l’animation partis exercer leurs métiers au Japon et l’appropriation des codes professionnels de leur milieu d’arrivée. Quelles sont les attentes qu’ils ont développées et les conditions réelles de travail auxquelles ils sont confrontés lorsqu’ils arrivent au Japon ? Comment s’adaptent-t-elles à une nouvelle donne socio-économique et à une culture du travail artistique fondée sur des principes différents ? À partir d’interviews, d’entretiens à distance, ou encore l’étude d’échanges sur les réseaux sociaux et de publications en ligne, nous tenterons de retracer les parcours de certaines figures de ce milieu français de l’animation au Japon pour questionner les caractéristiques et les aspérités de ce(s) projet(s) d’expatriation. Nous interrogerons ainsi le discours tenu par les acteur·ices eux-mêmes sur leur processus d’adaptation, l’intégration de nouvelles normes et attentes professionnelles, la possible recréation de « liens de coopération » (Becker) dans ce nouveau contexte, dans l’idée d’interroger les phénomènes d’intégration ou de distinction, voire une certaine essentialisation des pratiques professionnelles.

Marie Pruvost-Delaspre est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Université Paris 8 Vincennes Saint Denis depuis 2017. Après diverses publications portant sur le cinéma d’animation japonais des années 1950 à 1970, dont sa thèse éditée aux Presses universitaires de Rennes en 2021 sous le titre « Aux origines de l’animation japonaise : le sudio Tôei Dôga 1956-1972 », elle a ouvert de nouveaux chantiers de recherche du côté de la production animée contemporaine au tournant de l’ère numérique, dont un projet examinant la transition du dessin à la main vers la tablette graphique dans le dessin animé français, ou encore l’étude des processus de formation et d’apprentissage de l’animation dans différents contextes.

Matteo Watzky est élève de l’Ecole normale supérieure de Paris et titulaire d’un master d’études cinématographiques à l’université Paris-8 Vincennes Saint-Denis. Auteur d’un mémoire intitulé « L’aberration et la délicatesse - Mouvements de la shoujo dans l’animation japonaise », sous la direction de Marie Pruvost-Delaspre. Effectue en parallèle des travaux de recherche indépendante sur l’histoire et l’esthétique de l’animation japonaise sur le site web Animétudes.

Le séminaire se tient en visioconférence. Le lien pour la connexion sera communiqué à toutes les personnes inscrites auprès de transcultural[at]cinecosa.com

Crédit photo: Adobe stock

Localisation

48.696175697114, 6.1765480187502

drapeaux Japon France