Science Ouverte pour les Sciences Humaines et Sociales - SOSH

Ce projet est coporté par le Centre de recherche sur les médiations (Crem) et le Centre européen de recherche en économie financière et en gestion des entreprises (Céréfige).

Qu’il s’agisse des publications, des données ou des logiciels issus de la recherche, l’enjeu de la Science Ouverte – open science – trouve un écho croissant dans les politiques académiques nationales et internationales, ainsi que dans leurs déclinaisons dans les opérateurs de recherche. Néanmoins, les Sciences Humaines et Sociales (SHS) apparaissent en retrait de ce mouvement, y compris en France, comme en témoigne le Baromètre français de la Science Ouverte. Face à ce constat, ce projet poursuit deux objectifs conjoints : mieux appréhender les facteurs explicatifs, freins et leviers d’action potentiels relatifs à l’ouverture de la science dans les disciplines de SHS, d’une part, et expérimenter – dans le cadre d’une recherche-action – des leviers d’action susceptibles d’accroître l’engagement des communautés de SHS dans les pratiques de science ouverte, d’autre part. L’Université de Lorraine se positionne dans ce cadre comme un terrain interdisciplinaire de recherche et espère ainsi pouvoir enrichir ses pratiques d’accompagnement des chercheurs et en faire bénéficier l’ensemble des communautés de SHS en France puis à l’international.

Le projet s’appuie sur trois phases successives, dont la première, de nature exploratoire, vise à élaborer la revue de littérature dans le champ de la SO, avec la diffusion d’un livrable destiné à l’ensemble des 21 laboratoires de SHS de l’établissement, auxquels s’ajoute la MSH Lorraine.

La seconde phase constitue le volet actant de cette recherche-action, avec une démarche de cocréation d’outils d’appui à la Science Ouverte en SHS. Elle permettra d’identifier deux facteurs de poursuite de la démarche :

• Sur quels enjeux de Science Ouverte focaliser la suite ? Est-ce bien pertinent de se focaliser sur l’ouverture des données ou conviendrait-il plutôt de travailler sur l’ouverture des publications, sur l’évaluation ouverte, etc. ?
• Avec quels collectifs (laboratoires et disciplines) y œuvrer sur le terrain (tant du point de vue de leur cohérence épistémique que de l’intérêt et du potentiel de collaboration identifié en phase exploratoire) ?

La troisième étape du projet consistera en une démarche de valorisation de nos résultats :

• par la poursuite de l’expérimentation au sein d’autres unités de recherche SHS de l’établissement ;
• par la diffusion des enseignements de la recherche auprès d’autres établissements français, en lien avec le Comité national pour la Science Ouverte ;
• par la publication des résultats de la recherche auprès de revues à comité de lecture en privilégiant la voie diamant ;
• avec une démarche prospective menée en France et en Europe autour de l’opportunité de se positionner sur de futurs appels à projets susceptibles de prolonger cette recherche, de l’ANR jusqu’à Horizon Europe.

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