Faire le deuil des mondes
L’œuvre de Chateaubriand peut être lue comme un tombeau pour les mondes disparus. L’approche ethnocritique montre en quoi l’écriture du deuil fait vivre la mémoire des mondes détruits dans le monde moderne, articulant la lucidité sur la marche de l’Histoire avec l’espérance en la Providence.
Sommaire :
Remarques préliminaires
Éditions des œuvres de Chateaubriand utilisées dans les notes
Liste des abréviations
Introduction pour une lecture ethnocritique de l’œuvre de Chateaubriand
Première partie : le « dernier historien » des mondes disparus
Introduction à la première partie
Figures de « dernier »
Un paradigme essentiel de l’œuvre
La révolution ou l’expérience d’un monde renversé
Des héros de fiction
Témoins, saints et martyrs
Deuxième partie : Atala ou l’invention d’une herméneutique
Introduction à la deuxième partie
La voie du chamane
Faire dialoguer les mondes
Mélodie et fumée
La difficulté du sens
Histoire d’un long retour
Se prosterner devant la cendre des mondes
Troisième partie : René, un itinéraire en marge des mondes
Introduction à la troisième partie
Les errances d’un exclu
René, vaincu ou rebelle ?
Le choix de l’exil ou la tentation du néant ?
Le monde des morts et la mort des mondes
Quatrième partie : un pèlerinage au royaume des ombres
Introduction à la quatrième partie
Grenade, délivrée ou conquise ?
Le temps retrouvé ou le monde perdu ?
Histoire d’un retour, histoire de revenants
Cinquième partie : « la puissance de créer des mondes »
Introduction à la cinquième partie
l’utopie comme arme contre-révolutionnaire
l’utopie comme critique de l’expansion coloniale
Le mythe de l’âge d’or andalou
Un monde à (re)bâtir
Unir les sangs, réconcilier les mondes
La peau et les chants
Transmettre la mémoire des mondes
Conclusion
« On se console par les larmes »
Bibliographie
Index