Florent Favard communiquera avec Julie Ambal sur le thème « New York au prisme des sitcoms américaines : des représentations d'un urbanisme, d'une architecture et des architectes en question »
Florent Favard et Julie Ambard communiqueront le 7 mars de 17h-15 à 18h15 sur le thème « New York au prisme des sitcoms américaines : des représentations d'un urbanisme, d'une architecture et des architectes en question » lors de la journée d'études Archiséries se tenant au 5e lieu, 5 place du chateau à Strasbourg.
Nous nous proposons d’explorer la repré-sentation de la mégalopole de New York au prisme de deux sitcoms des années 1990 et 2000 : Friends (Fox, 1994-2004) et How I Met Your Mother (CBS, 2005-2014), deux séries liées par un fort réseau intertextuel. Tournées en studios dans des reproductions des rues de la ville iconique, ces deux sit-coms au succès international participent à alimenter les représentations d’une méga-lopole composée de quartiers-villages où il fait bon vivre, habiter et travailler pour les jeunes trentenaires hyperurbains que sont les protagonistes. C’est en effet la particula-rité des sitcoms situées à New York que de replacer le décor familier du domicile au sein d’une global city (Saskia Sassen, 1991) où les déplacements et lieux visités alimentent in-trigues, ambiances et biographies, au gré d’une forme urbaine, de landmarks, d’une ar-chitecture archétypale. Là où Friends repré-sentait l’épitomé de la sitcom New-Yorkaise des années 1990 (occultant parfois d’autres productions comme Seinfeld), le choix d’un protagoniste architecte dans How I Met Your Mother nous apparaît métatextuel, renfor-çant une mise en scène de la ville qui a tout du guide touristique, tout en offrant quelques aperçus parfois stéréotypiques de la vie d’ar-chitecte nord-américain. Nous mènerons une analyse socio-urbaine et narratologique en nous interrogeant sur la façon dont How I Met Your Mother, à force de vouloir re-captu-rer l’essence New Yorkaise de Friends, peine peut-être à renouveler l’image de la ville en sitcom, face à d’autres productions des an-nées 2000