Assistance médicale à la procréation dans le contexte de mondialisation Ouagadougou, Paris, Prétoria - AMP

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Sigle
AMP
Financement du contrat
Agence nationale de la recherche (ANR, France)
Participation du Crem
Partenaire du projet
Direction Crem
Direction de projets
Bonnet Doris
Partenaires du contrat
Centre Population et développement (Ceped, Université de Paris, France)
Centre d'études des mondres africains (Cemaf, CNRS, France)
Les Afriques dans le monde (LAM, CNRS, France)
Descriptif

Le recours aux biotechnologies dans le cas de l'assistance médicale à la procréation (AMP) se mondialise et s'inscrit dans un contexte où l'usage des télécommunications permet au Nord comme au Sud l'accès à l'information médicale. Dans un nombre croissant de villes africaines, des cliniques privées prennent en charge les couples inféconds. Certains d'entre eux viennent de pays limitrophes, d'autres se tournent vers l’Europe pour bénéficier de ces techniques.

L'infécondité pose, dans le registre du changement social, la question des relations de genre. A cet égard, elle fait valoir la grande vulnérabilité des femmes (violence, répudiation, déclassement social, suicide, etc.) dans un contexte, où la "valence différentielle des sexes" conduit les hommes à reconnaitre avec difficulté leur stérilité. Le projet vise à étudier, les effets des techniques AMP sur les théories de l'engendrement, sur les références à la filiation (en particulier, par rapport à un modèle lignager), et sur les modèles parentaux.

Le projet appréciera le développement de ces techniques en Afrique à partir de deux villes aux réalités sociales et économiques différentes (Pretoria, Ouagadougou). Un troisième site d’observation se situera à Paris afin d'appréhender les situations spécifiques aux couples en situation de mobilité procréative. Cherchant à analyser l'AMP dans le contexte de la mondialisation, le projet interrogera également la circulation de l’information sur l’AMP en Afrique via l’Internet.

Assistance médicale